Simplifiez-vous le voyage avec mes bons plans
L’Amazonie : mon coup de coeur #1
Lors de notre voyage au Brésil, nous avons décidé de passer quelques jours en Amazonie, à quelques heures de Manaus. Avant de vous raconter notre aventure, il va falloir remettre en cause quelques idées reçues sur l’Amazonie.
1/ Dans les épisodes d’Ushuaia Nature, Nicolas Hulot s’aventure dans des territoires très reculés où seuls vivent les indiens d’Amazonie, ayant pour seuls atours un pagne et un collier de dents (de provenances diverses et variées). Nicolas a dû passer 5 jours sur un bateau et 10 jours à randonner pour arriver là. En plus, il a besoin d’un interprète pour communiquer avec les autochtones.
Pourquoi n’ai-je pas opté pour cette version de l’Amazonie ? Les congés payés ayant une durée limitée, le temps que je m’aventure aussi loin, il serait déjà temps de rentrer en France. La forêt amazonienne s’étend sur des milliers de kilomètres, on peut trouver un coin sympa sans mettre 15 jours pour y arriver.
2/ A chaque pas dans la forêt amazonienne, tu risques ta vie car un anaconda débarque sur ta droite, tandis qu’un caïman rapplique sur ta gauche mais au final c’est la petite grenouille empoisonnée que tu n’avais pas vu qui te sautes dessus… Si tu ne t’appelles pas Indiana Jones et que tu ne manies pas le coupe-coupe à la perfection, mieux vaut laisser tomber.
Si l’Amazonie ressemblait vraiment à ça, je n’y aurais pas mis un pied car je tiens à ma vie tout simplement !
Alors même si je n’ai pas rencontré les indiens Dingouchaba (ne cherchez pas, c’est complètement inventé) et que je n’ai pas vu 3000 animaux sauvages au kilomètre carré, j’ai été enchantée par mon séjour en Amazonie de 4 jours et 3 nuits. J’ai véritablement eu le sentiment de pénétrer un paradis caché, seulement connu des Caboclos (peuple natif de l’Amazonie) où le temps semble s’être arrêté (même si depuis 2 ans ils ont l’électricité).
Pour y arriver, j’ai du prendre un mini-bus puis un bateau puis de nouveau un mini-bus sur des routes cabossées où tu ne croises pas un chat, puis de nouveau un bateau = 3h1/2 de Manaus. Ce voyage n’est en rien une corvée, on apprécie véritablement les paysages et le changement d’atmosphère (et puis c’est l’occasion d’observer la « rencontre des eaux », j’en parlerai dans un prochain article).
Une fois sur place, je n’ai plus eu envie de repartir (sauf peut être pour la douche chaude, une connexion internet de temps en temps et un bon verre de vin).
Bref, vous l’aurez compris, cette aventure a été extraordinaire. Dans les prochains articles, je décrirai le programme de nos 4 jours en Amazonie et ferai un petit topo sur la faune locale.
Et vous, quelle est votre vision de l’Amazonie ?
Répondez-moi dans les commentaires !
Je lis « Caubaucolos », cela ne serait pas plutôt les « Caboclos », les gens qui habitent l’intérieur de l’Amazonie ou les fleuves ?